Pour la 2ᵉ année consécutive, des étudiants de Master 1 ont réalisé leur stage de fin d’année au Caméo, cinéma indépendant à Nancy. Cette année, les étudiant·e·s se sont réparti·e·s en deux groupes : Maternelle au Cinéma et École au Cinéma.

Maternelle au Cinéma

Karen Bodar, Lucas Paries et Coralie Wacheux

  • Quelles compétences (techniques, créatives ou humaines) pensez-vous avoir développées pendant ce stage ?
Nous avons appris à faire de la stop-motion, ce qui implique l’utilisation du matériel et du logiciel adapté. Cela nous a également permis de développer nos compétences en écritures et en montage. La particularité de Maternelle au Cinéma c’est qu’il faut écrire pour des tous petits, ce qui a été un défis pour nous. Nous avons dû réfléchir à la façon de s’adresser et de faire comprendre à des jeunes enfants sans pour autant trop les infantiliser.
  • Quelles difficultés avez-vous rencontrées au cours de ce stage ?
Nous avons eu la chance de travailler en autonomie, au sein d’un groupe avec une bonne dynamique. Nous n’avons donc pas rencontré énormément de difficultés. Nous étions aussi très motivé à apprendre et comprendre quand nous rencontrions un obstacle dans notre processus créatif, grâce à l’aide des techniciens et de la médiatrice du Caméo. 
  • Recommanderiez-vous ce stage à d’autres étudiants ? Pourquoi ?
Bien sûr ! Ce stage nous a permis de toucher à toutes les étapes de création des capsules. Nous avons pu mettre en commun des compétences individuelles pour le bon fonctionnement du groupe. En passant de l’écriture, au tournage, ou encore au doublage jusqu’aux divers éléments du montage tel que l’étalonnage et le mixage. En partageant une dynamique d’échange, ce stage nous permet de continuer à apprendre diverses techniques à la suite de notre première année de Master, tout en nous ouvrant à de nouveaux sujets et publics. De plus, nos production ont une portée éducative, cela nous donne un but, une mission. Le fait de travailler en partenariat avec les agents du Caméo nous a également beaucoup appris, et est très valorisant pour notre expérience. De plus, travailler pour une commande professionnelle nous donne une certaine responsabilité qui nous ancre dans le monde professionnel.

Anecdote

On a tellement apprécié travailler en stop-motion avec des personnages en argiles que nous leur avons fait une standing ovation de fin de tournage. Nous sommes tellement attachés à Clap que nous allons adopter les petites marionnettes que nous avons confectionnées.
Clap

ÉCOLE au CINÉMA

Maëlyne Avril, Julie Casanova, Audrey Defils, Marie Duprez, Théo Painepeny et Jules Pichery

  • Quelles compétences (techniques, créatives ou humaines) pensez-vous avoir développées pendant ce stage ?

Jules : En terme de technique j’ai découvert pas mal de choses pendant le montage. On a pu utiliser des aspects de Davinci Resolve que je n’avais jamais pris en main avant, notamment l’étalonnage et le mixage. Côté créatif, notamment pour le décors de Perchy, on a pu travailler avec différents matériaux et différents outils pour réaliser des tâches manuelles qui sortent un peu de l’ordinaire. Il faut être imaginatif et un peu débrouillard parfois pour pouvoir s’adapter à certaines contraintes (les décors « miniatures »). Il faut savoir aussi travailler en équipe car c’est un projet commun qui doit satisfaire non seulement l’ensemble du groupe mais également Céline et Arnaud. Il faut être à l’écoute de tout le monde. Cela rejoint un peu l’aspect humain justement. Il faut faire preuve de sociabilité mais là-dessus tout va bien pour ma part.

Maëlyne, Julie et Marie : Nous avons développé nos compétences en écriture, n’ayant jamais travaillé sur des films de commande auparavant, qui plus est développer un concept sur plusieurs épisodes. Nous avons aussi dû adapter notre discours à un jeune public pour qu’il reste pédagogique mais divertissant.

Ensuite, nous avons développé nos compétences créatives lors de la construction du décor miniature tout en respectant un budget serré.

Lors du montage, nous avons toutes les trois appris différentes choses : la maîtrise du logiciel de montage, l’incrustation sur fond vert, l’étalonnage et le mixage son. Nous avons beaucoup expérimenté avec les possibilités du logiciel.
  • Aviez-vous déjà eu l’occasion de faire de la médiation culturelle avant ce projet ?

Jules : Oui pendant un service civique à Lyon, dans une association d’éducation populaire. J’avais déjà travaillé un peu sur le dispositif École et cinéma mais pas avec ce genre de format. Et on faisait aussi de la médiation sportive autour d’un sport : le Double Dutch.

Maëlyne, Julie et Marie : Nous sommes toutes les trois dans le parcours « Projets culturels audiovisuels » (anciennement « Valorisation de la recherche ») et avons eu l’opportunité de travailler sur la réalisation de capsules projetées lors des festivals du film de Villerupt (hommage centenaire Marcello Mastronianni) et du Luxembourg (capsules pédagogiques sur Sirocco).

  • Quelles difficultés avez-vous rencontrées au cours de ce stage ?

Jules : C’était parfois complexe de devoir expliquer des techniques très spécifiques à des enfants de 6-10 ans. Je pense notamment au Technicolor. Il fallait déjà que l’on comprenne nous-même comment ça fonctionne et ensuite l’expliciter de manière précise et concise pour un jeune public. Quelques difficultés au montage également mais grâce à des petits tutos on a pu s’en sortir facilement.

Maëlyne, Julie et Marie : Nous avons dû beaucoup travailler sur l’écriture pour trouver le bon ton à utiliser pour à la fois capter l’attention et l’intérêt des enfants tout en restant sérieux.
Ensuite, ayant un budget serré à partager entre les deux groupes Ecole et Maternelle et cinéma, il a fallu se répartir les dépenses.
Il peut aussi il y avoir une frustration liée au fait qu’on ne connaisse pas les réactions du public ciblé.
  • Recommanderiez-vous ce stage à d’autres étudiants ? Pourquoi ?

Jules : De toute évidence. Ce stage permet de travailler à la fois l’écriture, le tournage et le montage, soit toutes les étapes de création d’un film, tout en touchant également à d’autres domaines comme la conception des décors. On possède une liberté sur le format que l’on souhaite mettre en place, ce qui permet aussi de pouvoir s’amuser et prendre du plaisir à travailler, ce qui est, je pense, essentiel. L’ambiance était super au sein du groupe. En plus on avait tout le plateau de tournage pour nous. Et pour finir, on peut continuer à manger au Crous.

Maëlyne, Julie et Marie : Tout à fait, ce stage est une bonne opportunité pour travailler sur toutes les étapes de création du film. Tout le monde a trouvé sa place selon les compétences et envies de chacun, et nous avons pu nous entraider. Nous avons aussi eu une grande liberté créative, ce qui fut agréable.