Afin de mettre en pratique l’enseignement dispensé à l’IECA, les étudiants ont tout au long de leurs cursus plusieurs temps dédiés aux stages. Ces derniers peuvent être effectués dans une ou plusieurs structures. Les périodes de stage doivent se dérouler uniquement en dehors des heures pédagogiques, la présence en cours étant obligatoire.

Dans le calendrier universitaire, les périodes dédiées aux stages sont de mai à août pour les masters 1 et de mars à août pour les masters 2. Il est également possible d’effectuer son stage sur toute l’année, mais uniquement en soirée, les week-ends ou pendant les pauses pédagogiques. 

Durée des stages :

Master 1 : 8 semaines (soit 280h)

Master 2 : 16 semaines (soit 560h)

Un rapport de stage est à fournir à votre enseignant référent à l’issue de votre stage (en M1 et M2). Une soutenance de celui-ci est prévue uniquement pour les masters 2.

Des offres de stages sont régulièrement déposées sur l’intranet de l’IECA (disponible via votre ENT) ainsi que de la documentation utile (guide, tuto pour créer sa convention, …).

Pour vous aider, consultez le « Guide pratique des stages étudiants » en ligne.

Le Service universitaire d’Orientation et d’Insertion Professionnelle (SOIP) de l’Université de Lorraine, met en place diverses actions et accompagne les étudiants dans leur recherche de stage ou de premier emploi. Retrouvez plus d’informations sur le site internet du SOIP.

Le Career Center de l’université de Lorraine vous permet de recevoir des offres de stage, d’alternance et d’emploi, d’accéder à des ressources sur les méthodologies de recherche pour un auto-apprentissage et d’être informés sur les événements « Insertion professionnelle » : http://u2l.fr/careercenter

Votre entreprise est en mesure d’accueillir un·e stagiaire ? N’hésitez pas à transmettre votre offre de stage à l’adresse suivante : hubert.bouchez@univ-lorraine.fr.

EXPÉRIENCE DE STAGE

Mathilde Burger, étudiante en M2, en stage à Nomades.

  • Quelles sont tes principales missions pendant ce stage ? et quelle est celle qui t’a le plus plu ?
Pendant ce stage, j’ai pu toucher à beaucoup de choses, notamment :
  • la constitution de dossiers de financement (pour documentaire) (CNC, Région Grand Est, Procirep-Angoa…),
  • la gestion administrative (notes de frais, devis, contrats…),
  • l’inscription de films en festivals (qui est une tâche certes fastidieuse mais très intéressante !!),
  • assister à des sessions de montage au sein de Nomades, des journées de tournages (selon l’accord et la disponibilité du réalisateur), des projections, et des réunions avec les réalisateur.ices avant de lancer en production un projet…
  • l’accompagnement de la production de plusieurs projets (toujours) en cours
  • Quelles compétences penses-tu avoir développées ou améliorées grâce à ton stage ?

J’ai clairement gagné en rigueur, en organisation, et j’ai mieux compris les étapes concrètes de la production. Mais surtout, ce stage m’a permis de confirmer que ce que j’aime vraiment dans le domaine du cinéma et de l’audiovisuel.

  • Y a-t-il un projet spécifique sur lequel tu as travaillé ? Si oui, peux-tu en parler ?

La mise en place de la projection du film Épaves, Des oasis pour la nature (réalisé par Dominique Hennequin). J’ai pu m’occuper de la création de visuels pour les réseaux sociaux, de l’affiche, ainsi qu’un peu de communication autour de l’événement. C’est ce projet qui m’a le plus enthousiasmée, car il m’a permis d’avoir un côté créatif et graphique dans ce stage !
Un projet qui m’a également plu, concerne la production du futur documentaire French Pop, inspiré du livre du même nom, abordant le mouvement musical french pop (chansons françaises populaire) dans les années 80, comment cela a influencé la scène musicale mondiale (et locale), les artistes, etc… et des évènements marquants qui se sont déroulés dans cette période.

  • Quels conseils donnerais-tu à un·e étudiant·e qui commence un stage dans ce même domaine ?
Oser poser des questions, même (et surtout) quand on ne comprends pas tout au début. Et noter tout, ça aide vraiment.
Par ailleurs, il faut garder à l’idée que malgré le côté très pragmatique de ce stage (gérer des dossiers et des finances), il faut rester humain et bienveillant car on travaille avec une équipe entière (et particulièrement avec le/la réalisateur.ice), donc il est important de pouvoir s’adapter et garder la tête froide dans les moments de tension (imprévus, conflits d’intérêts, etc…), afin que le projet se déroule dans les meilleures conditions !
  • Ton stage a-t-il influencé ta future carrière professionnelle ? Si oui, de quelle manière ?

Oui, un peu ! et peut-être pas dans le sens attendu. Je pense que je ne vais pas forcément continuer dans la prod “pure et dure”, sauf si ça inclut un aspect un peu plus créatif. Ce stage m’a permis de mieux cerner ce que j’aimais vraiment, et je me rends compte que ce qui m’attire le plus, c’est le graphisme, la communication et le montage.

  • Enfin, en quoi la formation à l’IECA t’a-t-elle été utile dans ton stage ?

Ma formation m’a apporté des bases en analyse de projet et organisation qui m’ont été utiles, mais j’avoue que j’aurais aimé qu’on ait plus de cours concrets sur la production ou en rapport avec la communication/création visuelle (graphisme). Enfin, l’IECA m’a permis d’affiner mes centres d’intérêts et découvrir les bases théoriques (et pratiques) du cinéma et de l’audiovisuel et c’est parfait !

Enfin...

C’est un stage très intéressant malgré le côté un peu redondant des fichiers et dossiers à gérer mais très instructif! Je suis entouré de personnes bienveillantes et patientes malgré le fait que j’ai de maigres connaissances et expériences dans le domaine de la production donc cela rend le stage plus agréable ! Je découvre de nouvelles choses chaque jour et c’est super (surtout pour ma culture générale et pour mon avenir professionnel !)
Le monteur de Nomades m’a montré comment on montait un film avant l’arrivée des logiciels numériques, c’était hyper intéressant ! un genre de Betacam (= un format d’enregistrement vidéo professionnel sur bande magnétique développé par Sony à partir de 1982.)